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    Une aube affaiblie

    Verse par les champs

    La mélancolie

    Des soleils couchants.

    La mélancolie

    Berce de doux chants

    Mon cœur qui s'oublie

    Aux soleils couchants.

    Et d'étranges rêves,

    Comme des soleils

    Couchants sur les grèves,

    Fantômes vermeils,

    Défilent sans trêves,

    Défilent pareils

    A des grands soleils

    Couchants sur les grèves.


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    Comme on voit sur la branche, au mois de mai, la rose,

    En sa belle jeunesse, en sa première fleur,

    Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur,

    Quand l'aube, de ses pleurs, au point du jour l'arrose;

     

    La Grâce dans sa feuille, et l'Amour se repose,

    Embaumant les jardins et les arbres d'odeur;

    Mais, battue ou de pluie ou d'excessive ardeur

    Languissante, elle meurt, feuille à feuille déclose;

     

    Ainsi, en ta première et jeune nouveauté,

    Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté,

    La Parque t'a tuée, et cendre tu reposes.

     

    Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs,

    Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs,

    Afin que vif et mort, ton corps ne soit que roses.

     

    ( Amours de Marie)

     

     


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    Un petit roseau m'a suffi

    Pour faire frémir l'herbe haute

                Et tout le pré

                Et les doux saules

    Et le ruisseau qui chante aussi;

    Un petit roseau m'a suffi

    A faire chanter la forêt.

     

    Ceux qui passent l'ont entendu

    Au fond du soir, en leurs pensées,

    Dans le silence et dans le vent,

                Clair ou perdu,

                Proche ou lointain...

    Ceux qui passent, en leurs pensées,

    En écoutant, au fond d'eux-mêmes

    L'entendront encore et l'entendent

                Toujours qui chante.

     

                 Il m'a suffi

    De ce petit roseau cueilli

    A la fontaine où vint l'Amour

                 Mirer, un jour,

                 Sa face grave

                 Et qui pleurait,

    Pour faire pleurer ceux qui passent

    Et trembler l'herbe et frémir l'eau;

    Et j'ai, du souffle d'un roseau,

    Fait chanter toute la forêt.


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  • SON ETAT S'AGGRAVE,

    LE MIEN AUSSI...

    JE VAIS CRAQUER, JE SUIS AU BORD DE LA DEPRESSION...

    J'AI DONC DECIDE D'ALLER ME REPOSER AVEC MON FILS A PUY ST VINCENT, HAUTES-ALPES DANS MON

    APPARTEMENT...


    MON FILS , MON TANGUY, QUI N'A PAS DORMI COMME MOI, DEPUIS PLUS DE CINQ NUITS, J'AI PEUR POUR

    LUI, CAR IL TRAVAILLE...DANS SON BOULOT, IL MET SA VIE EN DANGER...

    MON AUTRE FILS, PERE DE FAMILLE, EN DANGER AUSSI A SON TRAVAIL(PLATEFORME PETROLIERE)

    JE FAIS LE NECESSAIRE POUR EMMENER MES DEUX CHATS...

    ILS SOUFFRENT AUTANT QUE MOI DE L'ABSENCE D' HENRI...


    ILS ONT PLEURE TOUTE LA NUIT...

    AU REVOIR , MES AMIS(IES)

    JE M'ENGAGE A VOUS DONNER DE SES NOUVELLES... DES QUE POSSIBLE !!!

    MARIE-FRANCE

     


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  • Etant donné l'état actuel d'Henri, je reviendrai chez chacun d'entre vous, le plus tôt possible...

    Mais en l'ètat actuel des choses compte tenu de cette saloperie de maladie, je vous laisse mes  amis et amies...

    A plus tard !!!

    Marie-France ROBERT


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