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Il tombe encore des grêlons,
Mais on sait bien que c'est pour rire.
Quand les nuages se déchirent,
Le ciel écume de rayons.
Le vent caresse les bourgeons
Si longuement qu'il les fait luire.
Il tombe encore des grêlons,
Mais on sait bien que c'est pour rire.
Les fauvettes et les pinsons
Ont tant de choses à se dire
Que dans les jardins en délire
On oublie les premiers bourdons.
Il tombe encore des grêlons...
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A quelques kilomètres de Suze, nous allons à L'Abbaye de Notre-Dame d'Aiguebelle,
Aiguebelle: en latin: Aqua bella(la belle eau) située au confluent de trois rivières, tire son nom des eaux abondantes qui arrosent le vallon où a été construit le monastère en 1137.
A
près le magasin de l'Abbaye où on peut acheter non seulement la production des moines ( graines et plantes aromatiques, produits à base de lavande, élixirs, objets religieux , livres etc...) nous allons au mémorial des moines de Tibhirine, ensuite nous entrons dans l'église puis ,nous apercevons la grotte de la vierge, nous passons devant l'hôtellerie réservée aux retraites,et pour finir, j'ai photographié (très mal,au vu du décor) un moine qui passait devant moi en compagnie d'un chat bien dodu et caressant.
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L'original :
Marinero soy de amor
Y en su piélago profundo
Navego sin esperanza
De llegar a puerto alguno.
Siguiendo voy a una estrella
Que desde lejos descubro,
Mas bella y resplandeciente
Que cuantas vio Palinuro.
Yo no sé adonde me guia,
Y asi, navego confuso,
El alma a mirarla atenta,
Cuidadosa y con descuido.
Recatos impertinentes,
Honestidad contra el uso,
Son nubes que me la encubren
Cuando mas verla procuro.
Oh clara y luciente estrella,
En cuya lumbre me apuro!
Al punto que te me encubras,
Sera de mi muerte el punto.
La traduction de Catherine Réault-crosnier :
Je suis le marin de l'amour
Et sur l'océan profond,
Je navigue sans espérance
D'arriver à un port.
Je vais en suivant une étoile
Que je découvre de loin,
Si belle et resplendissante
Que celles que vit Palinure.
Je ne sais où elle me conduit,
Ainsi je navigue au hasard,
Mon âme la regarde et attend,
Avec attention et abandon.
Une importune retenue,
Une pudeur inhabituelle,
Sont les nuages qui me la cachent,
Plus je m'efforce de la voir.
Oh claire et brillante étoile,
Je me consume en ta lumière!
Depuis que tu m'empêches de te voir,
Cet instant sera ma mort.
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Trajet pour aller de chez moi à mon labo, ce matin:
Départ de chez moi,
Réclame sur ancienne façade,
Façade de la cathédrale,
Tympan de la cathédrale,
Façade de l' I E P,
Angle de rue,
Place d' Albertas.
Porte d' un hôtel particulier.
Après, je suis vite rentrée chez moi pour petit-déjeuner...
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