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Poème: Alphonse de Lamartine : Quand les volets battent le granit.
Le mur est gris, la tuile est rousse,
L'hiver a rongé le ciment;
Des pierres disjointes la mousse
Verdit l'humide fondement ;
Les gouttières, que rien n'essuie,
Laissent, en rigoles de suie
S'égoutter le ciel pluvieux,
Traçant sur la vide demeure
Ces noirs sillons par où l'on pleure,
Que les veuves ont sous les yeux;
La porte où file l'araignée,
Qui n'entend plus le doux accueil,
Reste immobile et dédaignée
Et ne tourne plus sur son seuil;
Les volets que le moineau souille,
Détachés de leurs gonds de rouille,
Battent nuit et jour le granit;
Les vitraux brisés par les grêles
Livrent aux vieilles hirondelles
Un libre passage à leur nid !
Leur gazouillement sur les dalles
Couvertes de duvets flottants
Est la seule voix de ces salles
Pleines des silences du temps.
De la solitaire demeure
Une ombre lourde d'heure en heure
Se détache sur le gazon :
Et cette ombre, couchée et morte,
Est la seule chose qui sorte
Tout le jour de cette maison.
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Commentaires
Bonjour Marie-France
Un très beau poème, j'aime beaucoup.
Un petit passage pour savoir comment tu vas. Bien ou mieux j'espère.
Reviens nous vite
Je te souhaite une douce soirée
Gros bisous
@lain
Bonsoir Marie France,
tu as le don de nous proposer de bien jolis poèmes.
Alphonse de Lamartine est connu pour la qualité de ses poèmes et son lyrisme.
Peu de nouvelles de ta part, on suppose que tout va bien et que tu poursuis tes efforts dans la rééducation.
Actuellement le temps est à l'amélioration et c'est tant mieux.
Bonne soirée.
Grosses bises Marie France.
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merci pour ce moment là
bonne journée