• Joyeux Noël à vous tous mes amis !

     

    Un poème original...de Bernard de  la Monnoye :

     

    Lorsqu'en la saison il gèle

    Au monde Jésus -Christ vint,

    L'âne et le bœuf l'échauffaient

    De leur souffle dans l'étable...

    Que d'ânes et de bœufs je sais

    Dans ce royaume de Gaule,

    Que d'ânes et de bœufs je sais

    Qui n'en auraient pas tant fait !

     

    On dit que ces pauvres bêtes

    N'eurent pas vu le poupon

    Qu'elles  se mirent à genoux,

    Humblement, baissant la tête...

    Que d'ânes et de bœufs je sais

    Qui n'en auraient pas tant fait !

     

     

    Mais le plus beau de l'histoire,

    Ce fut que l'âne et le bœuf

    Ainsi passèrent tous deux

    La nuit sans manger ni boire...

    Que d'ânes et de bœufs je sais

    Qui n'en auraient pas tant fait !

     


    10 commentaires
  • La terre est noire;

    L'église blanche.

    Que cache-t-elle

    Pour être ainsi

    Tellement belle

    Dans l'air noirci ?

    Rien qu'un enfant

    Qui vient de naître

    Entre deux bêtes

    Si ingénues

    Que dans leur ombre,

    Il tient le monde

    Dans son poing nu.


    6 commentaires
  •  

    Je suis le chat de cimetière,

    De terrain vague et de gouttière,

    De Haute-Egypte et du ruisseau

    Je suis venu de saut en saut.

     

    Je suis le chat qui se prélasse

    A l'instant où le soleil passe.

    Dans vos jardins et dans vos cours

    Sans avoir patte de velours.

     

    Je suis le chat de l'infortune,

    Le trublion du clair de lune

    Qui vous réveille dans la nuit

    Au beau milieu de vos ennuis.

     

    Je suis le chat des maléfices

    Condamné par le Saint -Office;

    J'évoque la superstition

    Qui cause vos malédictions.

     

    Je suis le chat qui déambule

    Dans vos couloirs de vestibules,

    Et qui fait ses petits besoins

    Sous la porte cochère du coin.

     

    Je suis le félin bas de gamme.

    La bonne action des vieilles dames

    Qui me prodiguent le ron-ron

    Sans souci du qu'en dira-t-on.

     

    Epargnez-moi par vos prières

    Le châtiment de la fourrière

    Où finissent vos émigrés

    Sans demeure et sans pedigree.

     

    Les chansons  du chat noir.


    4 commentaires
  • Je suis le chat de ton quartier

    On me dit abandonné.

    Ne cherche pas à m'attraper

    Car mes griffes sont acérées.

    Je me promène sur les toits

    Qu'il fasse nuit,  qu'il fasse froid.

    Je n'ai pas peur de tomber

    Car la lune sait me guider.

    Pour manger au restaurant

    Je n'ai pas besoin d'argent.

    Je me sers dans les poubelles

    Et ne fais jamais la vaisselle.

    Je suis le chat de ton quartier

    On me dit abandonné

    Ca ne me fait pas pleurer

    Car mon nom est Liberté.

     

     


    4 commentaires
  • Si vous êtes digne de son affection,  un  chat   deviendra votre   ami  mais jamais votre esclave.

                         Théophile Gautier.

     

    J'aime les chats parce que j'aime ma maison et qu'ils  en deviennent peu à peu l'âme visible.

                          Jean Cocteau.

     

    Peu importe que le chat soit gris ou noir pourvu qu'il attrape les souris.

                           Teng Siao Ping Deng Xiaoning

     

    Les chats sont les tigres des pauvres diables.

                           Théophile Gautier

     

    Ce regard du chat, profond, mystérieusement investigateur,   presque inquiétant par sa fixité, cet  œil ouvert  sur vous comme un appareil qui prend votre image,  doit faire penser  que les chats  sont de meilleurs jugeurs des gens  qui les approchent que les chiens.

                              Edmond et Jules de Goncourt.

     

    Il circule comme il lui plaît, visite   son domaine à son gré,  peut  se coucher dans tous les lits,  tout voir et tout entendre, connaître tous les secrets, toutes   les habitudes ou  toutes les hontes de la maison.  Il est chez lui partout,  pouvant entrer partout, l'animal qui passe sans bruit,   le silencieux  rôdeur,  le promeneur nocturne des murs  creux.

                              Guy de Maupassant.

     


    4 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires